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1. |
Déclaration
03:44
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J'aimerais vous dire
Que je n'vous connais pas
Mais ce serait mentir
Vous êtes devant moi
J'aimerais vous dire
Que je n'vous connais pas
Mais ce serait trahir
Ce sang qui coule en moi
Je connais votre sourire
Je connais tous vos désirs
Vos paupières et votre voix
Je connais tous vos silences
Les secrets de votre enfance
Et le moindre de vos pas
J'aimerais vous dire
Que je n'vous aime pas
Mais ce serait mentir
Vous êtes mon émoi
J'aimerais vous dire
Que je n'vous aime pas
Mais ce serait trahir
Ce coeur qui bat en moi
Et j'aime votre sourire
Et j'aime tous vos désirs
Vos paupières et votre voix
Et j'aime tous vos silences
Les secrets de votre enfance
Et le moindre de vos pas
J'aimerais vous dire
Que je ne souffre pas
Mais ce serait mentir
Car vous ne m'aimez pas
J'aimerais vous dire
Que je ne souffre pas
Mais ce serait trahir
Ce fiel qui coule en moi
Je souffre de vos sourires
Je souffre de vos désirs
De vos paupières votre voix
Je souffre de vos silences
Des secrets de votre enfance
Et du moindre de vos pas
J'aimerais vous dire
Que je ne vous tue pas
Mais ce serait mentir
Vous êtes devant moi
J'aimerais vous dire
Que je ne vous tue pas
Mais ce serait trahir
Ce sang qui coule déjà
Plus jamais votre sourire
Plus jamais aucun désir
Plus de paupières plus de voix
Pour toujours votre silence
Les secrets de votre enfance
Et l'absence de vos pas
Oh j'aimerais vous dire
Que je n'vous aime pas...
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2. |
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Les grands Hommes de l’inconnu
Vont en mer sans faire de vagues
Sur leur barque nul n’a vu
D’armes de gloire ni de rage
D’autres cherchent les tempêtes
Et à les avoir vaincues
Puis demeurent dans les têtes
Comme héros de la vertu
Les grands Hommes de l’inconnu
Vont au bout de leur voyage
Et par les sentiments mus
Emmènent leur entourage
En chantant leur sérénade
À ce monde tant et plus
Pour de tendres escapades
Au pays de leur vertu
Leur sourire est aquilon
Et leur parler un torrent d’or
Je pense à ce tendre filon
Quand l’espérance en moi s’endort
Leur œuvre est un chaud rayon
Leur amitié un lit d’honneur
Et je n’oublie pas leur chanson
Celle des Grands Hommes du Bonheur
Les grands Hommes de l’inconnu
Nous font la vie bien plus belle
Par le flux et le reflux
De leur écume fidèle
D’autres dans leur tour d’ivoire
Cherchent à noircir des pages
Et restent dans les mémoires
Comme les rois du partage
Les grands Hommes de l’inconnu
Font de la vie une fête
Il y a des cœurs qui l'ont vu
Et qui toujours le répètent
Pensée à tous ces héros
Du bonheur de tous les jours
Qui savent en leurs calmes eaux
Distiller tous leurs atours
Leur sourire est aquilon
Et leur parler un torrent d’or
Je pense à ce tendre filon
Quand l’espérance en moi s’endort
Leur œuvre est un chaud rayon
Leur amitié un lit d’honneur
Et je n’oublie pas leur chanson
Celle des Grands Hommes du Bonheur
Les grands Hommes de l’inconnu
Partiront sans une trace
Comme l’empreinte d’un pied nu
Sur le sable blanc s’efface
D’autres déplacent les dunes
Refont tout le paysage
Puis ils décrochent la lune
Laissant la nuit sans la Sage
Les grands Hommes de l’inconnu
Devraient bien n’être pas moindres
Ils souhaitent la bienvenue
À qui voudraient les rejoindre
Car cette empreinte fugace
N’en peut pas moins prospérer
Quand se multiplient les traces
Elles se muent en un sentier
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3. |
Sur mes lèvres
03:27
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Tu mets la folie sur mes lèvres
Ton appareil n’est jamais en grève
Ce discours pourrait paraître mièvre
Mais - ô joie - tu ne laisses pas de trêve
Tu sais t’occuper de ma fièvre
Avec toi je trouve toujours la fève
Ce discours pourrait paraître mièvre
Mais - ô joie - tu ne laisses pas de trêve
Tu sais faire lever plus que le lièvre
Et tu fais couler plus que la sève
Ce discours pourrait paraître mièvre
Mais - ô joie - tu ne laisses pas de trêve
En matière de ça tu es orfèvre
Toi, moi, gagnés par le même rêve
Ce discours pourrait paraître mièvre
Mais - ô joie - tu ne laisses pas de trêve
Ce discours pourrait paraître mièvre
Mais - ô joie - tu n’es jamais en grève
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4. |
Clown chagrin
03:49
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Chaque soir le clown amuse les enfants
Il fait le pitre avec les ours, les éléphants
Un seau d’eau sur la tête, ou bien une grimace
Le public l’applaudit fort quoi qu’il fasse
Chaque soir il part avec les bravos
Mais c’est le coeur lourd qu’il s’en va du chapiteau
Qui le connaît donc derrière son masque blanc?
Il rentre et personne ne l’attend.
Clown chagrin
Vaguement vivant
Nez rouge et maquillage
Il amuse tous les âges
Mais personne n’est là
Pour se soucier de lui
Il est si drôle, voilà
Oui mais si seul aussi
Chaque soir, personne n’est là pour l’attendre
Chaque soir, personne pour lui dire des mots tendres
Chaque soir, personne pour rire avec lui
Et dans sa roulotte, le clown se détruit
Chaque soir, son reflet qui semble se moquer
Un lobe, un cil, un trait... le font suffoquer
Les larmes coulent alors sur son maquillage menteur
Petits sillons de vérité sur peau poudrée
Clown chagrin...
Un beau soir, le clown ne viendra pas...
Personne ne comprendra pourquoi
Un beau soir, les ours seront seuls sur la piste
Le cirque aura perdu un artiste.
Clown chagrin...
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5. |
Juliette
04:06
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Petit coeur en éveil, innocent
Sous des couettes blondes un rire dansant
Dans ses yeux tant de merveilles
Mais tant de rêves en sommeil
Elle connaît les oiseaux mais n’entend plus
Que les marteaux-piqueurs dans la rue
Parfums d’essence, de poussière
Où est celui de la terre ?
Juliette voudrait vivre ici-bas
Son coeur au-delà
Petit coeur en éveil, si charmant
De l’inquiétude en germe, pourtant
Elle se raccroche aux étoiles
Mais cueille des fleurs sans pétales
Des crayons de couleur pour sublimer
Ce monde qui l’entoure, gris, abîmé
Elle cherche la clé des champs
Mais que sont-ils maintenant ?
Juliette voudrait chanter plus haut
Ses frêles idéaux
Petit coeur en éveil, insouciant
Mais face à ce gâchis, si conscient
Elle se raccroche aux images
Mais plus rien derrière la page
Elle voudrait faire changer tous ces grands
Mais ils lui répondent en souriant
Coulent les larmes de suie
D’un avenir indécis
Juliette voudrait revoir le jour
Et vivre d’amour
Vite, va courir dans la neige
Avant d’être prise au piège...
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6. |
Antoine HLT Nancy, France
Antoine HLT est un auteur-compositeur-interprète français à la tête de trois albums : Le Sens des Marches en 2017, Petits
Morceaux en 2020, et Acrostiche en 2024.
En 2020, il reçoit le Grand Prix Georges Chelon de la chanson poétique décernée par la Société des Poètes et Artistes de France.
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